La fierté

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  • Par Paule
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La fierté

Ce matin, une petite phrase m’a traversé l’esprit dans un éclair de lumière.

La fierté ne construit pas son nid dans la facilité.

Y avez-vous déjà réfléchit ? Ça me ramène à mes premiers projets de tricot. Malgré toute la fascination que j’avais pour ces fils simples (en apparence) qui devenaient des étoffes et des vêtement grâce au maniement frénétique des aiguilles, le tricot était loin d’être limpide. C’était plutôt ardu, long et plus souvent qu’autrement, totalement incompréhensible. Quelques tuques rectangulaires (lire ici sans diminutions parce que « C’est quoi, une diminution ? ») ont vu le jour au bout de mes doigts et ce que j’ai ressenti alors m’a fait tellement de bien, que j’ai continué.

J’étais fière !

L’apprentissage a été long. Je dirais même plus long que la moyenne, n’ayant personne pour m’aider. Il a fallu dompter mon impatience. Puis, j’ai appris à me tromper et à recommencer. À nouveau. Souvent.

Et voyez où je suis rendue ! Je ne suis pas la meilleure tricoteuse du monde. Si je me compare à d’autres, c’est presque gênant. Heureusement, j’ai appris avec le temps à ne me comparer qu’à moi-même. De cette façon, le sentiment de fierté continue d’agir comme un moteur qui me permet d’avancer, d’apprendre et de garder mon enthousiasme intact.

Et vous, qu'est-ce qui vous rend fiers ?

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